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Construire sur la montagne

Les photographies de la collection des archives de l’Université de Montréal et de la collection du Centre canadien d’architecture permettent une véritable incursion dans l’histoire de la construction du pavillon Roger-Gaudry, conçu et réalisé par l’architecte et ingénieur Ernest Cormier.

À l’occasion des grands travaux sur le campus de la montagne, l’Université convie sa communauté à parcourir les lieux et à en apprendre plus sur l’histoire d’un des plus importants bâtiments de l’île de Montréal.

Un emplacement idéal

 

Avant même la construction du nouveau pavillon, la question du futur emplacement de l’Université de Montréal suscite de vives discussions.

Plusieurs lieux sont alors envisagés, entre autres le parc La Fontaine ou encore l’endroit où se trouve aujourd’hui le Stade olympique. Le site retenu, une ancienne carrière de calcaire de la Ville de Montréal située sur le flanc nord du mont Royal, est celui qui s’accorde le mieux avec les ambitions de l’Université.

Travaux sur le campus.


  Travaux sur le campus. Archives UdeM, Fonds Bureau de l’information, D0037/1fp08648-012

Le versant nord du mont Royal

L’intérêt pour le mont Royal est grandissant et des démarches sont entreprises par l’Université auprès de la Ville de Montréal pour l’obtention de terrains situés sur le flanc nord de la montagne.

Le 14 mars 1923, la Ville offre un immense terrain divisé en deux parties, l’une couvrant une portion qui longe l’avenue Maplewood (boulevard Édouard-Montpetit) jusqu’à l’avenue Bellingham (avenue Vincent-D’Indy), l’autre située sur la montagne, près du cimetière protestant.

Jugeant cette superficie insuffisante pour accueillir le campus, l’Université achètera une portion de terrain supplémentaire, adjacente à ceux concédés par la Ville de Montréal.

Maquette du campus


  Maquette du campus, états présents des immeubles, projets 1963-65, projets 1965 et après. Archives UdeM, Fonds Bureau de l’information, D0037/1fp,00127

À flanc de montagne

Même s’il n’y a pas d’accès à l’eau ni à l’électricité, la taille des lieux nouvellement acquis sur le flanc nord de la montagne permet d’accueillir toutes les installations nécessaires.

Les trois plateaux naturels du mont Royal permettent aussi d’imaginer un développement plus ambitieux pour le futur de l’Université de Montréal.

Photographie des travaux de construction, Pavillon principal et campus, Université de Montréal

Des lieux symboliques

Le choix de l’emplacement du campus sur la montagne s’inspire du modèle américain : un endroit isolé, aéré et élevé sur un vaste terrain, à l’abri des bruits de la ville.

Vue aérienne du pavillon principal et campus en construction, Université de Montréal

Construire l'Université

Au printemps 1924, la conception et la construction du nouveau campus sont confiées à l’architecte et ingénieur Ernest Cormier.

Le pavillon Roger-Gaudry (initialement baptisé Pavillon principal) est le premier et le plus important bâtiment à s’élever : il est spectaculaire et a pour objectif d’accueillir toutes les facultés et de loger 6000 étudiants, en plus d’un hôpital universitaire d’une capacité de près de 500 lits.

En 1928, une photographie de la maquette est largement publicisée dans le cadre de la campagne de financement de l’UdeM.

Maquette de l'immeuble principal tel que proposé par Ernest Cormier, [19-].

Un défi de taille

On voit ici l’aménagement détaillé d’un local de chimie, incluant l’emplacement des tables.

Détails d'une table de chimie, Pavillon principal et campus, Université de Montréal

Le béton, matériau moderne

Ernest Cormier construit la structure du pavillon en béton, un matériau moderne qui permet d’adapter les espaces intérieurs aux demandes de l’Université et aux divers impératifs des facultés, des programmes et des fonctions.

Photographie de la construction de la façade principale, Pavillon principal et campus, Université de Montréal

Un projet ambitieux

Lorsque la construction du pavillon débute en 1928, le projet représente le plus gros chantier de la région métropolitaine. La taille gigantesque du complexe est le reflet de la croissance de la métropole moderne qu’est Montréal à cette époque.

Bien que le projet porte de formidables ambitions pédagogiques et politiques, son immense structure est aussi vue comme son point faible : une réalisation par phases est impossible, ce sont tous les éléments du bâtiment qui doivent voir le jour en même temps.

Photographie des travaux de construction, Pavillon principal et campus, Université de Montréal

La construction du pavillon Roger-Gaudry

Avril 1930

Début de la construction du bâtiment sur le site

Vue du chantier de construction, Pavillon principal et campus, Université de Montréal


  Extrait de Firme S. J. Hayward & Ernest Cormier, Vue du chantier de construction, Pavillon principal et campus, Université de Montréal, 12 avril 1930. Épreuve photographique en noir et blanc, 19 x 24,4 cm. ARCH264442, Fonds Ernest Cormier, Centre Canadien d’Architecture

 

Photographie du chantier de construction, Pavillon principal et campus, Université de Montréal


  Extrait de Ernest Cormier, Photographie du chantier de construction, Pavillon principal et campus, Université de Montréal, 12 avril 1930. Épreuve à la gélatine argentique, 18,9 x 24,5 cm. ARCH264441, Fonds Ernest Cormier, Centre Canadien d’Architecture

 

Photographie du chantier de construction, Pavillon principal et campus, Université de Montréal


 Extrait de Ernest Cormier, Photographie du chantier de construction, Pavillon principal et campus, Université de Montréal, 12 avril 1930. Épreuve à la gélatine argentique, 18,9 x 24,5 cm. ARCH264444, Fonds Ernest Cormier, Centre Canadien d’Architecture

 

Photographie du chantier de construction, Pavillon principal et campus, Université de Montréal


 Extrait de Ernest Cormier, Photographie du chantier de construction, Pavillon principal et campus, Université de Montréal, 12 avril 1930. Épreuve à la gélatine argentique, 18,9 x 24,5 cm. ARCH264443, Fonds Ernest Cormier, Centre Canadien d’Architecture

 


2 septembre 1930

Des fondations en béton armé

Photographie des fondations en béton armé, Pavillon principal et campus, Université de Montréal


  Extrait de Ernest Cormier, Photographie des fondations en béton armé, Pavillon principal et campus, Université de Montréal, 1930. 18,9 x 24,6 cm. ARCH264448, Fonds Ernest Cormier, Centre Canadien d’Architecture

 

Construction du pavillon principal

Photographie des travaux de construction, Pavillon principal et campus, Université de Montréal


 Extrait de Ernest Cormier, Photographie des travaux de construction, Pavillon principal et campus, Université de Montréal, 2 septembre 1930. 19 x 24 cm. ARCH264449, Fonds Ernest Cormier, Centre Canadien d’Architecture

 


1930

Travaux de construction et matériaux

Photographie du chantier de construction, Pavillon principal et campus, Université de Montréal


 Extrait de Ernest Cormier, Photographie du chantier de construction, Pavillon principal et campus, Université de Montréal, 1930. 19,2 x 25 cm. ARCH264447, Fonds Ernest Cormier, Centre Canadien d’Architecture

 


26 décembre 1930

La structure centrale s'élève rapidement

Photographie du chantier de construction, Pavillon principal et campus, Université de Montréal


  Extrait de Ernest Cormier, Photographie du chantier de construction, Pavillon principal et campus, Université de Montréal, 26 décembre 1930. Épreuve à la gélatine argentique, 19,1 x 24,3 cm. ARCH264437, Fonds Ernest Cormier, Centre Canadien d’Architecture

 


25 août 1931

Construction de la toiture du Pavillon principal

Photographie de la construction de la toiture, Pavillon principal et campus, Université de Montréal


  Extrait de Ernest Cormier, Photographie de la construction de la toiture, Pavillon principal et campus, Université de Montréal, 26 août 1931. Épreuve à la gélatine argentique, 19,1 x 24,7 cm. ARCH264438, Fonds Ernest Cormier, Centre Canadien d’Architecture

 


28 septembre 1931

Construction de la toiture de l'amphithéâtre

Photographie de la construction de la toiture de l'amphithéâtre, Pavillon principal et campus, Université de Montréal


  Extrait de Ernest Cormier, Photographie de la construction de la toiture de l’amphithéâtre, Pavillon principal et campus, Université de Montréal, 28 septembre 1931. Épreuve à la gélatine argentique, 19 x 24,7 cm. ARCH264439, Fonds Ernest Cormier, Centre Canadien d’Architecture

 


30 octobre 1931

Construction du pavillon principal

Construction du Pavillon principal de l'Université de Montréal, 3 octobre 1931.


  Construction du Pavillon principal de l’Université de Montréal, 3 octobre 1931. Archives UdeM, Fonds Service de l’équipement, D0033/1fp04097

 

Construction du Pavillon principal de l'Université de Montréal, 3 octobre 1931.


  Construction du Pavillon principal de l’Université de Montréal, 3 octobre 1931. Archives UdeM, Fonds Service de l’équipement, D0033/1fp04098

 

Construction du Pavillon principal de l'Université de Montréal, 3 octobre 1931.


  Construction du Pavillon principal de l’Université de Montréal, 3 octobre 1931. Archives UdeM, Fonds Service de l’équipement, D0033/1fp04100

 

La période noire

 

Le chantier de l’Université de Montréal est arrêté en 1931 en raison de la crise économique et des sommes considérables qu’exige la construction d’un tel bâtiment.

Cette période noire durera 10 ans, durant lesquels on remet en question l’achèvement même du pavillon, la tour n’étant pas encore construite.

 

Construction du Pavillon Roger-Gaudry, [avant 1943?].


 Construction du pavillon Roger-Gaudry, [avant 1943?]. Archives UdeM, Fonds Bureau de l’information, D0037/1fp,03317

La Deuxième Guerre mondiale

La Deuxième Guerre mondiale est déclenchée en Europe le 3 septembre 1939 et le gouvernement fédéral met en vigueur le même jour les Règlements concernant la défense du Canada, qui donnent aux autorités des pouvoirs étendus en lien avec la sécurité et l'ordre publics.

Quelques jours plus tard, l'armée se présente sans préavis sur le campus de la montagne et réquisitionne le pavillon en construction : les ingénieurs militaires du district no 4 souhaitent transformer le bâtiment en logements et en salles d'entraînement pour les soldats.

Plan de l'étage de l'école des techniciens militaires, Pavillon principal et campus, Université de Montréal

Le soutien de la communauté

Au moment du déclenchement de la Deuxième Guerre mondiale, le chantier sur la montagne est arrêté depuis déjà plusieurs années. Inquiète pour l’avenir du projet, la communauté de l’Université de Montréal se mobilise pour réunir les fonds qui permettront l’achèvement des travaux. En plus de l’aide gouvernementale, on compte plusieurs mécènes montréalais et étrangers.

Les travaux reprennent en juillet 1941. En août 1942, l’Université, alors située rue Saint-Denis, déménage sur le mont Royal, bien que certaines sections du bâtiment ne soient pas encore entièrement achevées.

Pavillon principal, entrée des étudiants, [après 1943]

Une oeuvre phare

 

En 1943, la construction du pavillon est terminée et déjà le pavillon s’impose comme une oeuvre phare de l’architecte et comme un puissant symbole identitaire.

Le projet entier témoigne de la naissance d’une élite universitaire francophone décidée à promouvoir un enseignement supérieur de qualité.

 

Vue aérienne de l'Université de Montréal, 25 juillet 1948

  Vue aérienne de l’Université de Montréal, 25 juillet 1948 / Aerial Surveys Division, Canadian Pacific Airlines Limited. Archives UdeM, Fonds Bureau de l’information, D0037/1fp,05077

L'inauguration

Le pavillon Roger-Gaudry sera inauguré le 3 juin 1943. En plus d’une messe de consécration officialisée par l’archevêque de Montréal, Mgr Joseph Charbonneau, 33 doctorats honoris causa seront remis.

Aussi au programme : un concert de l’orchestre de la Société des concerts symphoniques dirigé par le chef Désiré Defauw et la projection du film Fantasia, de Walt Disney.

Un pavillon monumental

Le parti pris adopté par Ernest Cormier pour répondre aux besoins de l’Université de Montréal est un aménagement novateur appelé « plan compact », pensé pour recevoir l’ensemble des facultés, écoles et départements de l’établissement, de même qu’un hôpital universitaire, dans un même bâtiment.

Avec son impressionnante tour centrale de plus de 80 mètres de hauteur, le pavillon présente une conception reposant sur la symétrie et la hiérarchisation des espaces intérieurs.

Aile de laboratoires du pavillon principal, Pavillon principal et campus, Université de Montréal

Dessiner, planifier

Malgré les nombreuses versions dont témoignent les premières esquisses d’Ernest Cormier, l’approche initiale d’un pavillon symétrique organisé autour d’une cour centrale a été maintenue.

Perspective aérienne, Pavillon principal et campus, Université de Montréal

Réservoirs d'eau

Vers les années 1920, le paysage montréalais est marqué par la présence de réservoirs d’eau sur les toits des bâtiments les plus larges.

Ernest Cormier fait preuve d’innovation et met à profit les éléments utilitaires et autres installations mécaniques tels les réservoirs d’eau, les escaliers et les ascenseurs en les traitant comme des ornements qui viennent embellir la silhouette du pavillon et rompre l’ordre horizontal du bâtiment.

De fait, les ailes est et ouest du bâtiment sont symétriques, mais non identiques.

Université de Montréal, Pavillons, E, D et A : façades et coupes

  Extrait de Ernest Cormier, Université de Montréal, Pavillons, E, D et A : façades et coupes, 5 avril 1929 - 17 janvier 1930. Encre avec mine de plomb sur toile, 66,5 x 130,4 cm. ARCH8025, Fonds Ernest Cormier, Centre Canadien d’Architecture, © CCA

Des milliers de fenêtres

Plus de 3500 fenêtres rythment la symétrie du pavillon Roger-Gaudry. Une quantité considérable de feuilles de calcul relatives au pourcentage de luminosité ont été retrouvées pour chaque type de pièce selon son orientation, la course du soleil dans une journée, les saisons.

Le nombre et le type de fenêtres ne sont donc pas le résultat d’une disposition aléatoire ou d’un simple souci esthétique : tout a été calculé pour que l’éclairage naturel soit optimal dans chacun des lieux en fonction de son usage et de l’étage où il se situe, tout en tenant compte du nombre de travées structurales.

Diagramme de l'ombre pour la cour intérieure, Pavillon principal et campus, Université de Montréal

 

  Extrait de Ernest Cormier, Diagramme de l’ombre pour la cour intérieure, Pavillon principal et campus, Université de Montréal, entre 1924 et 1931? Encre et crayon de couleur sur papier translucide, 34,3 x 49 cm. ARCH278866, Fonds Ernest Cormier, Centre Canadien d’Architecture, © CCA

Diagramme de l'ombre pour la cour intérieure, Pavillon principal et campus, Université de Montréal

 

  Ernest Cormier, Diagramme de l'ombre pour la cour intérieure, Pavillon principal et campus, Université de Montréal, 1924-1947. Dessin à la mine de plomb sur papier translucide, 34 x 50 cm. ARCH278867, Fonds Ernest Cormier, Centre Canadien d'Architecture © CCA

Diagramme de l'ombre pour la façade A, Pavillon principal et campus, Université de Montréal

 

  Ernest Cormier, Diagramme de l'ombre pour la façade A, Pavillon principal et campus, Université de Montréal, 1924-1947. Dessin à la mine de plomb sur papier translucide, 34 x 50 cm. ARCH278868, Fonds Ernest Cormier, Centre Canadien d'Architecture © CCA

Diagramme de l'ombre pour la cour intérieure, Pavillon principal et campus, Université de Montréal

 

  Ernest Cormier, Diagramme de l'ombre pour la cour intérieure, Pavillon principal et campus, Université de Montréal, 1924-1947. Dessin à la mine de plomb sur papier translucide, 34 x 50 cm. ARCH278869, Fonds Ernest Cormier, Centre Canadien d'Architecture © CCA

Plus de quatre millions de briques

À Montréal, la brique de couleur chamois était généralement destinée aux bâtiments de type institutionnel comme les écoles, les universités ou certaines églises.

Cette brique, qu’on appelle brique Belden, vient de l’Ohio. Ernest Cormier appréciait son excellente qualité, que ce soit en termes de capacité portante, de résistance à la compression ou de porosité.

Le pavillon Roger-Gaudry est habillé par 4 870 000 briques, soit 3 100 000 à l’extérieur et 1 770 000 à l’intérieur.

Construction du Pavillon principal de l'Université de Montréal, 3 octobre 1931.

Béton et proportions

Au cours de sa formation en France, Ernest Cormier conçoit des voûtes en béton qui laissent paraître le geste structural.

C’est la stratégie employée pour le pavillon Roger-Gaudry : dans le bâtiment construit en béton armé et recouvert d’un parement de brique, le jeu des proportions et de la lumière met en relief sa structure linéaire et lui donne son aspect moderne.

Cormier fait figure d’avant-gardiste et se distingue par l’utilisation de béton armé comme matériau principal de ses réalisations.

Photographie des travaux de construction, Pavillon principal et campus, Université de Montréal

Ornementation

À certains endroits, comme dans le Hall d’honneur ou dans l’amphithéâtre, Ernest Cormier introduit des matériaux d’ornement plus précieux, représentatifs du style art déco.

Il faut admirer l’harmonie de la composition du Hall d’honneur et la présence d’éléments décoratifs tels les colonnes de marbre et les luminaires circulaires encastrés.

Vue du Vestibule d'honneur, pavillon principal de l'Université de Montréal circa 1943

Le souci du détail

Architecte et ingénieur formé à l’École des beaux-arts de Paris, Ernest Cormier dirige l’ensemble du processus de conception, qu’il s’agisse d’ornementation, d’ameublement ou d’architecture. Il conçoit ainsi plusieurs éléments décoratifs telles les magnifiques portes en chêne blanc surmontées de marquises à toiture de cuivre, situées au pied de la tour et invitant le visiteur à entrer.

À droite, le dessin d’un cadre pouvant contenir une photographie et devant être placé au-dessus de la porte d’entrée du Hall d’honneur, à l’intérieur.

Détails d'un cadre pour une photographie, Pavillon principal et campus, Université de Montréal

Un bâtiment moderne

Dans ce qui est considéré comme l’un des premiers bâtiments d’architecture moderne au Québec, les éléments de modernité trouvent leur expression dans la structure exposée, l’utilisation du béton, le soin apporté aux proportions et le travail de mise en valeur de la lumière, utilisée pour habiller l’espace.

À l’intérieur des lieux de prestige comme le Hall d’honneur et l’amphithéâtre du pavillon Roger-Gaudry, les matériaux employés comme ornements témoignent d’un traitement stylistique proche de l’art déco.

Couloir est du Pavillon Roger-Gaudry, [194-?].

L’hôpital universitaire

Dès la conception des plans, un hôpital universitaire devait occuper trois ailes du pavillon Roger-Gaudry à l’ouest. Durant la construction, ce projet d’hôpital sur la montagne est continuellement reporté, puis définitivement abandonné quelque 20 ans plus tard, en 1965.

Aile ouest du pavillon Roger-Gaudry, [après 1943].

Étudier et travailler sur la montagne

Dans les années qui suivent l’implantation de l’Université sur la montagne, seul un escalier de bois permet l’accès au pavillon Roger-Gaudry.

De nos jours, la plupart des étudiants et des étudiantes s’y rendent en empruntant la rampe mécanique, accessible depuis la fin des années 1960, et les deux édicules d’accès devant le pavillon.

Photographie d'une partie de l'escalier permettant d'accéder au Pavillon Roger-Gaudry à partir du boulevard Édouard-Montpetit, anciennement Maple Wood, [avant 1965].

Le pavillon Roger-Gaudry

10,47

Kilomètres de corridors

6514

Fenêtres métalliques

3661

Ouvertures

2496

Portes

14

Ascenseurs

7

Escaliers principaux

Pavillon Roger-Gaudry

  Photographe : Amélie Philibert, Université de Montréal

Bibliographie complète

 

Cette exposition a été conçue et réalisée par le Bureau des communications et des relations publiques (BCRP), en collaboration avec la Direction des projets majeurs d’infrastructures (DPMI) de l’Université de Montréal.

CONCEPTION, RECHERCHE, RÉDACTION

Natacha Monnier ǀ Conseillère principale en communications ǀ BCRP

Audrey Rochon ǀ Coordonnatrice de projets ǀ BCRP

CONCEPTION GRAPHIQUE ET PRODUCTION

Hélène Mitchell ǀ Directrice - Image de marque ǀ BCRP 

Camille Béland-Goyette ǀ Coordonnatrice - Image de marque ǀ BCRP

Guylaine Gauthier ǀ Conceptrice-graphiste - Image de marque ǀ BCRP

CONCEPTION ET INTÉGRATION WEB

Stéphane Petit ǀ Conseiller principal - communication web ǀ BCRP

ARCHIVES UdeM – RECHERCHE 

Éléonore Aubut-Robitaille ǀ Archiviste 

ARCHIVES CCA

Céline Pereira ǀ Adjointe exécutive

SOURCES BIBLIOGRAPHIQUES

Marjorie Gauchier ǀ Bibliothécaire - Soutien au droit d’auteur ǀ BLSH

Émilie Dalpé ǀ Bibliothécaire - Histoire de l’art, Histoire| BLSH