Marie-Victorin
Travaux
Réaménagement de locaux
Le projet de réaménagement de l’espace au pavillon Marie-Victorin comprend la création de nouveaux locaux (salles de cours, salles de réunion et bureaux administratifs) parfaitement adaptés aux besoins des usagers et permettant les regroupements fonctionnels. En libérant des aires cloisonnées, les futurs aménagements proposeront des lieux de qualité en vue d’offrir un milieu de travail et d’enseignement stimulant pour tous les usagers.
Relocalisation du centre de la petite enfance
L’aménagement des nouveaux locaux du centre de la petite enfance (CPE), actuellement logé au pavillon J.-A.-DeSève et qui accueille 80 enfants, est basé sur le modèle classique et comptera une salle polyvalente supplémentaire. Chaque groupe d’enfants disposera d’un vestiaire et d’un bloc sanitaire indépendant. Le CPE comprendra une pouponnière, une aire de jeu, un local de sieste, une buanderie, une cuisine et une cour extérieure.
Travaux connexes
Certification LEED
Les travaux dans le pavillon Marie-Victorin visent la certification LEED v4 pour la conception et la construction des aménagements intérieurs (LEED C+CI v4). Pour l’obtenir, l’Université prévoit intégrer des mesures durables aux nouveaux aménagements, comme une meilleure ventilation, un plus grand apport de lumière naturelle, un système d’éclairage écoénergétique, des appareils de plomberie à faible débit et l’utilisation de matériaux recyclés ou de provenance locale.
Galerie
Un peu d’histoire
Situé à l’intersection de l’avenue Vincent-d’Indy et du boulevard Mont-Royal, ce bâtiment de 6 niveaux à flanc de montagne a été construit en 1959 par l’architecte Félix Racicot pour les Sœurs des Saints-Noms-de-Jésus-et-de-Marie afin d’y accueillir l’Institut Jésus-Marie. Celui-ci vient répondre aux visées d’enseignement de la Congrégation religieuse en regroupant le Collège classique Jésus-Marie, l’Institut de pédagogie familiale et le collège commercial Holy Names Business College. En plus des fonctions encore présentes dans le bâtiment, comme des laboratoires, des salles de classe et une bibliothèque, le bâtiment possédait aussi un parloir, une salle familiale, des chambres pouvant accueillir des élèves pensionnaires et des religieuses, une chapelle, un gymnase et même une allée de jeu de quilles!
La décennie qui suit la construction du pavillon marque le début d’une période d’expansion pour l’Université de Montréal. Le campus est alors témoin de la construction de plus d’une douzaine de bâtiments ainsi que de l’acquisition de terrains et d’édifices à proximité afin de les transformer en bâtiments universitaires. Choisi pour y accueillir les sciences sociales, le pavillon Marie-Victorin est acquis par l’université en 1967 et renommé en 1978 en l’honneur du frère Marie-Victorin. Botaniste, homme de science, professeur à l’Université de Montréal pendant de nombreuses années et fondateur du Jardin botanique de Montréal et de l’Institut botanique de l’UdeM, qui deviendra le Département de sciences biologiques en 1963, le frère Marie-Victorin a joué un rôle fondamental dans la promotion et l’avancement des sciences au Canada français.
Avec l’ordonnance symétrique de ses fenêtres, son ornementation classique et sobre et ses longs couloirs, le pavillon Marie-Victorin est représentatif des édifices conventuels qu’on retrouve ailleurs au Québec. Il présente cependant une singulière disposition de ses volumes, créant une cour intérieure utilisée autrefois comme espace de repos et de recueillement. De nombreuses transformations ont eu lieu au cours des années afin d’adapter le bâtiment aux besoins de la recherche et de l’enseignement universitaire. Aujourd’hui, les interventions envisagées tiennent compte des besoins de la communauté universitaire en termes de diversité d’espaces et d’usages. Elles tiennent compte également, dans un contexte de développement durable, de la mise en place de solutions viables permettant l’optimisation des systèmes énergétiques du bâtiment et de l’atteinte d’une certification LEED.